A l’occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, c’est la personnalité méconnue Marie MARVINGT qui a été le sujet du concours d’écriture de billets journalistiques proposés aux douze groupes de 6ème dans le cadre des cours d’EMI (Éducation aux Médias et à l’Information). Après une lecture attentive des différents textes et le vote minutieux des jurés adultes de l’établissement, voici le palmarès…
Avec un total de 47 points, c’est le groupe B de 6ème 2 qui l’emporte, devant celui de 6ème 1 groupe B, comptabilisant 21 points, tandis que la troisième marche du podium est obtenue par le groupe A de 6ème 5, avec 20 points au compteur… Bravo à ces trois équipes et aux neuf autres qui n’ont pas démérité ! Comme promis, les billets primés sont publiés ci-après…

1ère place : La femme aux mille talents
Savez-vous qui a su nager en même temps que marcher, qui a inventé l’avion-ambulance, le ski sur sable et enfin qui a obtenu son brevet de pilote d’hélicoptère à 85 ans ? Il s’agit de la même athlète hors normes, née le 20 février 1875 à Aurillac, dans le Cantal : Marie MARVINGT ! Elle est revenue de l’au-delà pour témoigner de ses prouesses à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance !
« À la mort de ma mère et de mes frères, mon père m’a insufflé la passion du sport. Je ne me suis jamais mariée et tous les enfants du monde ont été un peu les miens. N’ayant pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil, j’ai pu étudier la médecine et apprendre de nombreuses langues dont l’espéranto. J’ai toujours cherché à me rendre utile et à agir pour les autres. Au début de la Première Guerre mondiale, je me suis infiltrée dans l’armée de l’air française pour combattre sur le front mais FOCH a préféré m’envoyer dans les Alpes pour m’occuper des blessés, me permettant d’élaborer un nouveau principe de suture. »
Du Tour de France en 1908 à son trajet cycliste entre Nancy et Paris en 1961, elle est restée fidèle à ses principes de vie, conformément à sa devise : « Savoir vouloir ». Malgré autant de prouesses, de performances et de médailles dont la Légion d’honneur, elle est morte seule et pauvre, le 14 décembre 1963. Elle aurait pourtant mérité de marquer l’Histoire.
2ème place : Les mille talents d’une femme incroyable
Il y a cent cinquante ans naissait une femme pleine de talents dont la vie entière a été tournée vers le but de se rendre utile aux autres. Qui est donc cette personne originaire d’Aurillac, qui a appris à marcher et à nager presque en même temps ? Très sportive, elle a pratiqué l’alpinisme, la natation, le cyclisme et aussi les sports aériens. On lui doit la création de la jupe-culotte, qui lui a permis de pédaler lors du Tour de France, en 1908.
Elle n’a jamais eu peur de défier les hommes sur leur propre terrain. Grimée en soldat, elle part combattre sur le front lors de la Première Guerre mondiale mais est démasquée. Devant son courage, le général FOCH l’envoie dans les Alpes pour s’occuper des blessés. Elle met au point un avion-ambulance et développe, au Sahara, le ski sur sable, toujours dans le but de venir en aide aux victimes.
Active, capable, pleine de motivation, il est grand temps de la nommer : Marie MARVINGT ! Elle est un modèle très inspirant pour toutes les femmes. En dépit du grand nombre de médailles qu’elle a reçues, elle s’est éteinte le 14 décembre 1963, assez méconnue.
3ème place : Une « femme » de choc
De nos jours, peu de gens la connaissent et pourtant… Découvrez la vie de Marie MARVINGT, née à Aurillac, le 20 février 1875 et décédée à Nancy, le 14 décembre 1963. Cette femme aux multiples compétences, a été une sportive de haut niveau, grâce à son père, lui-même athlète.
Aussi à l’aise sur terre, dans l’eau que dans les airs, elle est une grande cycliste, une nageuse exceptionnelle mais aussi une pilote passionnée : de la montgolfière à l’hélicoptère (brevet obtenu à 85 ans !), en passant par l’avion de guerre ! Elle a exercé de nombreux métiers, infirmière dans les Alpes, journaliste et surtout militaire lors de la Première guerre mondiale puis officière de santé au Sahara. On lui doit l’aviation sanitaire.
Battante et féministe, elle a su s’imposer dans un milieu masculin, en prenant part au Tour de France en 1908 alors qu’il était interdit aux femmes. L’invention de la jupe-culotte lui a permis de « courir » aussi vite que les hommes. En revanche, elle s’est fait passer pour un soldat en bombardant les lignes ennemies à bord d’un avion. Démasquée, son audace a été reconnue par le général FOCH qui l’a envoyée sur le front pour secourir les blessés.
Marie MARVINGT n’a jamais cherché les honneurs même si elle a été la femme française la plus médaillée. Elle a toujours privilégié les besoins des autres et pour elle, « savoir vouloir » était plus qu’une devise mais l’objectif même de son existence. Célibataire, elle a considéré que tous les enfants du monde étaient un peu les siens. Une telle femme aurait dû être un exemple pour toutes et tous !
Rendez-vous en 2026 pour un nouveau concours d’écriture collaborative, afin de mettre à l’honneur une autre personnalité… du patrimoine national.

