Ces dernières années , il y de plus en plus de joueurs professionnels et de spectateurs pour les sports en ligne . Né en 1970, le gaming compte 39,1 millions de joueurs recensés dans l’Hexagone, soit 7 Français sur 10, Selon les générations, le e-sport est tantôt considéré comme une vraie innovation en matière de pratiques sportives ou, au contraire, mal considéré, à l’origine de repli sur soi et d’addictions, voire d’incitation à la violence. Qu’en est-il vraiment ? Nous avons relu le dossier spécial que consacre le magazine Geek Junior de décembre 2021 à ce débat passionné !

Commençons d’abord par donner une définition précise de ce phénomène. La publication consultée propose : « Contraction du terme anglais « electronic sport », littéralement « sport électronique », « e-sport » désigne la pratique des jeux vidéo compétitifs, c’est-à-dire les jeux où le joueur affronte seul ou en équipe, d’autres joueurs. » Ce mode de jeu est devenu tellement populaire qu’il a entraîné l’organisation de tournois amateurs et même professionnels, en ligne ou lors d’événements de plus en plus importants et spectaculaires. Comme pour les « vraies » disciplines sportives, il y a désormais des coachs et des analystes stratégiques pour accompagner les équipes semi-professionnelles ou professionnelles et bien sûr des commentateurices pour la retransmission des matchs en direct !

En France, la moyenne d’âge d’un joueur est de 38 ans, 53 % des joueurs français sont des hommes, et 47 % sont des femmes, FIFA 23 a été le jeu le plus vendu dans l’Hexagone en 2023, avec plus de 1,7 millions de copies écoulées. Ce qui représente beaucoup plus de personnes que celles fréquentant les stades de football ! On estime à 3,2 milliards le nombre de joueurs actifs dans le monde.

Fini le cliché du « geek » car aujourd’hui , le e-sport est considéré comme un sport à part entière avec des équipes, des disciplines, des compétitions, des licencié-es et surtout des millions de fans à travers le monde du web. Nous vous proposons un petit dialogue qui met en débat les avantages et les inconvénients avancés par les partisans et les opposants au e-sport.

« Candide : – Je ne comprends pas pourquoi le gaming devrait être un sport . Rester dans un fauteuil et bouger les doigts, je n’appelle pas ça du sport !

Pro e-sport : – Les joueurs s’ entraînent comme les athlètes des sports traditionnels .

Auditeur : – Admettons… Est-ce réservé aux seuls garçons ?

Pro e-sport : – Bien évidemment que non !

Candide : – Alors pourquoi ne voit-on quasiment pas de filles en compétition ?

Pro e-sport : – Ce n’est pas parce qu’elles sont nulles mais seulement parce que les e-girls ne représentent que 51 % des joueurs amateurs et seulement 7 % des joueurs professionnels .

Candide : – Fille ou garçon, peut-on vraiment en vivre ?

Pro e-sport : Oui, à condition de se faire connaître, de choisir un « bon » jeu et de créer ou rejoindre une équipe e-sport performante…« 

Quelques informations chiffrées et documentées pour finir :

9 enfants sur 10 jouent aux jeux vidéos tandis que 7 adultes sur 10 y jouent aussi

Dans la catégorie des « joueurs professionnels » qui gagnent bien leur vie, on peut citer :

• Bugha : Champion du monde du célèbre jeu Fortnite .

• Ninja : DJ mais aussi joueur pro .

• LoserFruit : Gameuse connue sur YouTube et Twitch et championne de Fortnite féminin

• Vitality et Solary sont des équipes d’e-sport françaises .

La passion des jeux vidéos n’est pas une raison pour passer tout son temps sur les écrans. Parfois le sport au grand air, ou avec des partenaires en chair et en os, n’est pas mal non plus !

Signé : les followers du ballon 😉